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Comment une commune bâillonne nombre de ses citoyens 

Par Claire Kerfalher

L’association « Les amis du Pays entre Mès et Vilaine » exerce ses activités à Pénestin, où elle a son siège social, et dans les communes voisines (Camoël, Férel et Assérac). A Pénestin elle s’attache à protéger l’environnement de la commune ; oeuvrant pour le bien commun (les espaces naturels protégés, chemins, haies bocagères, bois, parkings non encore goudronnés, … sont en effet appréciés de tous, et notamment des touristes), parfois au prix de longues et pénibles procédures, elle a permis – en 30 ans d’existence et grâce à l’adhésion de plus de 140 familles – de faire en sorte que Pénestin conserve un peu de son caractère rural, ce qui est tant vanté aujourd’hui dans les brochures communales du syndicat d’initiative (voir le bulletin de juillet 2005, qui parle « d’harmonie parfaite » entre terre et mer, de la flore et de la faune des marais, du charme des bocages et des hameaux ).

Pourtant loin de s’appuyer sur le dynamisme de ces amoureux de la commune, de ces défenseurs de son patrimoine, le maire et son conseil municipal n’ont jamais accepté de seulement faire figurer les coordonnées de cette association dans le bulletin de la commune ; une censure à peine croyable dans un pays démocratique !

Aucun espace d’affichage libre n’a été accordé à l’Association contrairement à de nombreuses autres associations. Soit elle doit payer 6 euros pour pouvoir afficher ses annonces, soit elle est verbalisée. Pourtant, l’observation des étoiles avec les explications d’un astrophysicien, la découverte de la flore des chemins côtiers, la présentation des méthodes pour une agriculture durable par un exploitant sont autant d’actions (réalisées par l’Association) qui auraient pu intéresser nombre de Pénestinois et d’estivants.

Parallèlement, depuis 1998, dans les bulletins municipaux, le maire et son conseil n’ont cessé de dénigrer l’association « Les amis du Pays entre Mès et Vilaine », de donner d’elle une image partiale de son activité, en ne la citant qu’à l’occasion des compte rendus de procès (le plus souvent gagnés par l’association) qui l’ont opposée à la mairie.

Ainsi, on a cherché :

  • à masquer l’existence de cette association,

  • à empêcher les nouveaux venus de la connaître rapidement,

  • à passer sous silence ses actions en faveur de la découverte du patrimoine naturel de la commune,

  • à donner d’elle une image fausse, faite d’agressivité, alors même que l’association se donne pour but de protéger le cadre de vie de tous les habitants de la commune en faisant simplement respecter la loi,

  • à la priver de subventions et de moyens d’existence.

Heureusement, grâce à ses nombreux adhérents et sa bonne gestion, l’association est toujours active, 30 ans après sa création.

Mais pendant toutes ces années, elle n’a pu compter que sur elle-même ; et un petit retour sur le volume des subventions accordées par la mairie aux diverses associations qui ont droit de cité dans le bulletin municipal montre que certaines – qui ne relèvent pas toujours de la commune - reçoivent, elles, des aides non négligeables.

Ce traitement a permis à l’association de garder sa liberté de parole et d’action.

Mais ne serait-il pas préférable de vivre tous en bonne intelligence ? Ne serait-il pas préférable d’écouter tous les citoyens de sa commune au lieu de prendre systématiquement les adhérents d’une association dynamique comme boucs émissaires ?


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