Miter au maximum-Telle est la devise de ce maire!
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Il n'y a pas de pays où les associations soient plus nécessaires, pour empêcher le despotisme des partis ou l'arbitraire du prince, que ceux où l'état social est démocratique." Alexis de Tocqueville
Les Amis du Pays de Mès et Vilaine ne figure dans aucune liste d’associations publiée par la municipalité. Notre association qui semble donc ne pas exister, a pourtant souvent les honneurs de critiques violentes dans le Bulletin municipal financé par les contribuables que nous sommes. Le numéro 63, daté de janvier 2005, consacre à notre Journal n°6 un encart d’une brutalité incroyable et quatre pages d’un long et lourd “Devoir de réponse”, signés du Conseil municipal à l’unanimité.
Que trouvait-on dans notre petit journal ? Une citation d’un ancien ministre de l’environnement ; un éditorial consacré à l’avenir du littoral ; un rappel de nos observations à l’enquête publique sur le PLU; un plaidoyer pour le chemin de Ménard et l’éloge des haies ; le point de vue d’un des animateurs des Automnales ; quelques nouvelles d’urbanisme. Le tout écrit sur le ton retenu qui a toujours été le nôtre.
Que chacun relise notre journal pour s’en persuader.
Qu’avons-nous donc écrit de si scandaleux du point de vue des élus ? Nous est-il reproché d’avoir des idées différentes des leurs et de les diffuser ? Nos écrits contiennent des informations : certaines informations ne doivent-elles pas être publiées ? Le Bulletin municipal diabolise notre association et celle-ci n’aurait pas le droit d’ouvrir la bouche ? Les lignes particulièrement virulentes, page 10 du Bulletin municipal de janvier, sont-elles destinées à nous faire taire et à dissuader quiconque d’exercer son esprit critique ? Faut-il bâillonner les citoyens ? Nous avons évidemment demandé un droit de réponse à faire paraître dans le prochain numéro.
Le bulletin revient, une fois encore, sur les procès perdus par la Municipalité. Mais tout citoyen doit savoir que si le Parlement fait la loi, la justice dit le droit. Il est vrai que les opposants à la loi Littoral paraissent ne plus supporter les associations de protection de l’environnement, pas plus qu’ils ne supportent les juges.
Au niveau local, régional ou national, que devient une démocratie sans les contre-pouvoirs des associations, des juges et de tous les organes d’information ? Nous connaissons tous la réponse.
L’association continuera donc à s’exprimer comme elle l’a toujours fait, par simple respect de la démocratie, un bien qui se partage et ne s’impose jamais.
Marie-Armelle Echard