Mes et Vilaine : Le Journal N° 4

« La plupart des pollutions sont guérissables. Une seule est irrémédiable : c’est l’occupation de l’espace. » P.Raynaud. Directeur du Conservatoire du Littoral.

Editorial

L’annulation du permis de construire des Hauts de Vilaine fait beaucoup de bruit à Pénestin. Il y a de quoi.

Mais les acquéreurs s’en prennent à l’association. Ils se trompent de cible. Ils devraient réserver leurs critiques aux décideurs et promoteurs.

L’association a voulu préserver l’image de l’église dominant les marais, élément important du patrimoine local, cher à de nombreux Pénestinois, image touristique forte, et préserver pour tous la vue magnifique sur la mer à partir de l’allée de Bellevue.

Densifier le Bourg, y créer de petits collectifs, tenter d’y ramener de la vie, des habitants, des commerces, pourquoi pas ?.

Mais pourquoi choisir d’étendre l’urbanisation vers le nord et construire un immeuble à toucher le marais, là où la mer monte, si ce n’est pour vendre la vue sur mer 10000F le m2 . Les hauts de Vilaine ce n’est pas un projet d’urbaniste, c’est une idée de promoteur.

Cette idée de promoteur est une très mauvaise idée pour la nature. Pour que les sous-sols des Hauts de vilaine soient hors d’eau, il aura fallu installer une pompe qui recrache de l’eau de façon permanente et combler 1000m2 de marais protégés.

Ce n’est pas une bonne idée pour les Pénestinois car le Presbytère, bien communal, en perdant toute vue sur mer, a perdu beaucoup de sa valeur.

Ce n’est pas non plus une idée de philanthrope. Qui a bien pu mettre des acquéreurs dans un pareil pétrin si ce n’est un vendeur trop discret sur les recours existant devant le tribunal ?

A moins que les acquéreurs n’aient été au courant de toute l’affaire depuis le début ?

Le présent journal se charge de faire savoir tout ce que l’association connaît sur ce dossier.

Marie-Armelle ECHARD