Inventaire des zones humides et des ruisseaux

Jean Cudennec

             Beaucoup de communes révisent leur plan d’occupation des sols pour les adapter aux nouvelles réglementations (loi SRU, assainissement, gestion des eaux et des déchets, protection de l’environnement…) et établissent un plan local d’urbanisme (nouvelle appellation).

Dans notre secteur, le SAGE Vilaine (schéma d’aménagement et de gestion des eaux) demande d’effectuer, entre autres, les inventaires des zones humides et des ruisseaux. Malgré les demandes précises des Préfectures ( notamment en Morbihan), de nombreuses communes ne le font pas, soit par méconnaissance, soit, plus souvent, volontairement, craignant des contraintes au niveau construction (permis de construire) ou agricole (restrictions d’épandage, obligation de bandes enherbées près des ruisseaux…)

. Dans l'immédiat, les seules contraintes sont :"Interdiction de tout comblement, affouillement, exhaussement du terrain, qu'il soient ou non soumis à autorisation au titre des installations et travaux divers".

Notre rôle d'Associations est d'essayer de faire respecter la loi pour éviter la diminution des zones humides( elles ont diminué de moitié depuis les années 50). et préserver la biodiversité pour les générations futures .

Balade d’Assérac à Pénestin                   Maxence Faivre mars 2006

Je laisse la voiture au Frostidié et m’en vais jusqu’à Poudrantais par le chemin côtier.

Je suis émerveillée de cette côte encore naturelle et de ces baies découvertes au détour d’une pointe, celle de Pen Bé, L’Espernel, Le Bil…

Le temps semble s’arrêter tant ces coins restent encore paisibles, protégés par leur situation même entre deux avancées de côte. La lumière y est spéciale et renvoyée par les étendues de sable où la mer semble se reposer dans de larges flaques oubliées par la marée descendante.

C’est le paradis …d’un héron, souverain au bord de son royaume, des ibis égyptiens au vol rectiligne, des promeneurs tranquilles dont les yeux se rassasient de l’étincelante brillance de l’horizon et de l’humble végétation brune, bleutée, et vert sombre, recouvrant le rivage.

Cette partie-là de la côte conserve encore un aspect un peu sauvage, des descentes naturelles vers la mer qui n’ont pas été « sécurisées » par le béton, le ciment ou autre matériau répandu dans le souci de rendre les plages plus accessibles. Plus accessibles peut-être mais qui perdent, de ce fait, une partie du secret qui faisait leur beauté.